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Maintenance industrielle : Fiabilisation du parc machines

 

La maintenance industrielle est l’ensemble des opérations d’entretien préventif et d’interventions curatives qui permettent la fiabilisation des équipements de production. Cette démarche s’inscrit dans un processus volontaire de maîtrise des coûts. Elle est réalisée par le technicien de maintenance appuyé dans son travail par d'autres spécialistes aux compétences techniques.

Maintenance industrielle : entretenir préventivement ses équipements

Maintenance industrielle, un travail d'équipe

L’entretien préventif est capital dans le métier du technicien de maintenance : il permet, par une surveillance régulière, d’éviter les pannes et défaillances qui peuvent occasionner des arrêts de production et de maîtriser ainsi les coûts d’entretien du parc machines. Le contrôle et l’entretien régulier sont une bonne stratégie pour fiabiliser les équipements. Ce savoir-faire est requis dans les offres d’emploi de technicien de maintenance.

Il existe trois sortes de maintenance préventive :

Technicien de maintenance

La maintenance préventive systématique

La maintenance préventive systématique s'effectue selon un calendrier défini à l’avance. Ce calendrier établit pour chaque matériel une intervention obligatoire selon une périodicité de temps ou le nombre d’unités produites. La révision du matériel s’effectue dans ce cas sans contrôle préalable de l’état du bien.
Par exemple : vidange d’un réducteur toutes les 2000 heures de fonctionnement.

Ingenieur maintenance

Maintenance préventive conditionnelle

À l’opposé de l’entretien systématique, la maintenance préventive conditionnelle fait intervenir l’expérience et le contrôle en temps réel des équipements. Un certain nombre de critères significatifs ont été définis en amont dans le travail de planification comme des « indicateurs à suivre », mais c’est l’atteinte d’un indice révélateur constaté sur le terrain qui va déclencher l’opération de révision.
Par exemple : Réviser un moteur électrique si le niveau vibratoire prédéfini est atteint.

La maintenance préventive prévisionnelle

Très proche de la maintenance conditionnelle, la maintenance préventive prévisionnelle s’en distingue par le fait que c’est l’extrapolation d’une analyse ou d’une mesure qui va déclencher l’opération d’entretien (et non la mesure elle-même). Les équipes mènent des analyses périodiques qui permettent de suivre l’état d’usure ou de dégradation du matériel : c’est à partir de l’expérience et de l’extrapolation que sera définit la période d’intervention.

En général, ces opérations sont réalisées lors d’un arrêt programmé des installations afin de minimiser les pertes de productivité. Les arrêts d’usine (aussi appelé «arrêt de tranche» dans le secteur nucléaire) ont lieu une fois par an. L’usine est alors arrêtée et le service Maintenance en profite pour mener la révision annuelle des équipements. Ces arrêts sont programmés longtemps à l’avance et planifiés avec méthode par le responsable maintenance ou l’ingénieur maintenance.

Maintenance Industrielle : diagnostic de panne et travaux correctifs

Si, malgré tout, une panne survient sur un matériel, la mission du technicien est d’intervenir rapidement afin de permettre à l’équipement industriel de fonctionner normalement. On parle alors d’intervention corrective : il s’agit d’établir le diagnostic de panne, d’apporter les corrections et réglages nécessaires afin d’assurer une remise en route rapide de l’outil de production.

Les opérations menées par le technicien peuvent aller du simple échange de consommables ou graissage de pièces au remplacement d’éléments fonctionnels, voire à la réparation complète du module non plus sur site, mais en atelier.

La maintenance Industrielle pour réduire les coûts de production

Un équipement industriel qui s’arrête parce qu’il rencontre une panne va automatiquement générer des coûts pour l’entreprise : coût direct de remise en état du matériel par les équipes techniques, mais pas seulement …. Des frais supplémentaires, bien réels mais souvent sous-évalués par les directions financières, sont à prendre en compte : coût de l'indisponibilité du matériel qui engendre des coûts de perte de production, des pénalités de retard, des éventuels coûts de sous-traitance, du personnel inoccupé....  C’est pour cela qu’il est important d’avoir un politique Maintenance : sa raison d’être est de permettre d’assurer la disponibilité des moyens de production dont l'entreprise a besoin pour satisfaire ses clients. En améliorant la fiabilité du parc machine pour réduire les défaillances et optimiser les arrêts techniques, le site de production améliore sa productivité.

Maintenance industrielle : Fiches métiers

Le technicien de maintenance a pour mission d’assurer l'entretien des équipements afin d’éviter les interruptions de production en usine. Suivant la taille et les besoins de l'entreprise, différents spécialistes composent les services techniques : électrotechnicien, automaticien, mécanicien industriel, ingénieur maintenance, ….. Tous œuvrent à fiabiliser les outils de production.

Technicienne de maintenance

Technicien de maintenance industrielle

C'est le métier qui présente le profil le plus polyvalent. Il est doté de compétences variées, aussi bien en mécanique ou hydraulique qu’en électricité industrielle, pneumatique ou automatisme. Sa capacité à raisonner avec méthode et à détecter une situation anormale, lui permet d’intervenir avec efficacité lorsqu’une défaillance se présente.
Son rôle est également de proposer des solutions pour optimiser la sécurité et la performance des appareils.

La rédaction de comptes-rendus d’intervention dans la GMAO fait partie intégrante de son travail.

electrotechniciens, des techniciens spécialisés en électricité industrielle

Électrotechnicien : expert en électricité haute et basse tension

L’électrotechnicien est chargé d’installer, surveiller, maintenir, modifier et dépanner les installations électriques des sites industriels. Son travail s’effectue à partir de plans ou de schémas. Différents indicateurs lui permettent de suivre l’activité électrique (tension, intensité, isolement, température). Pour effectuer ces mesures, il utilise quotidiennement clés, pince à dénuder, multimètre ou outils thermographies.

Les opérations s’effectuent sur différents matériels : contacts électriques, bornes, discontacteurs, disjoncteurs, transformateurs, armoires électriques, relais, câblages, moteurs…Suivant la tension de service sur laquelle il est amené à travailler, l’électrotechnicien doit acquérir des habilitations électriques complémentaires (régies par des normes UTE).

Automaticien, programmation d'un système automatisé

Automaticien

Parce que le besoin de chaque industriel est unique, les systèmes automatisés sont réalisés sur mesure. L’automaticien est chargé de concevoir et mettre en œuvre les programmes informatiques commandant les automates.

Une fois les équipements mis en route, son rôle est d’intervenir sur les systèmes existants pour les optimiser, en assurer le suivi, la mise à jour et le SAV auprès des utilisateurs.

Il doit posséder des compétences en programmation informatique et compétences électriques.

Dans la phase initiale d’un projet, il est chargé de comprendre les attentes du client et d’établir un cahier des charges précisant les opérations à automatiser (généralement sous la responsabilité d’un ingénieur). Vient alors le travail de modélisation qui lui permet de définir un programme informatique adapté. Il suit alors la réalisation du système et la programmation des automates.

Avant la mise en service d’un matériel, il est chargé d’effectuer de nombreux tests et essais pour s’assurer du bon fonctionnement des systèmes automatisés. Enfin il est chargé d’en assurer le suivi, l'entretien et le SAV auprès du client.

Maintenance industrielle, des compétences mécaniques

Mécanicien industriel

Le mécanicien de maintenance intervient sur les parties mécanique des équipements de production : pompes, compresseurs, convoyeurs, machines-outils… Son rôle est de vérifier le fonctionnement de ses matériels et l’état d’usure des pièces, de démonter, nettoyer, graisser, resserrer, remplacer si besoin et effectuer les réglages nécessaires à la remise en route de l’équipement. Ses outils de prédilection sont les clés, boulonneuse, meule, tronçonneuse, chalumeau, vérin, palan…

Le mécanicien peut également être amené à réparer, fabriquer ou redimensionner des pièces pour les ajuster à un ensemble mécanique : il possède idéalement des compétences en usinage.

Ingénieur maintenance

Au quotidien, l’ingénieur maintenance est responsable du bon fonctionnement des équipements industriels du site. Sa mission première est de garantir le bon fonctionnement de l’outil de production. Il établit un plan de fiabilisation et de maintenance préventive permettant une surveillance méthodique du parc machine. C’est sur cette base qu’il pilote l’activité des équipes de techniciens. De lui dépend également l’exploitation des données de la GMAO (gestion de maintenance assistée par ordinateur) qui  consigne l’historique d’interventions des techniciens. En cas de panne critique, il peut intervenir en soutien des équipes pour trouver la solution la plus rapide et performante en termes de coûts.

C’est également lui qui a la charge d’organiser les arrêts de site (qui interviennent généralement une fois par an) et d’établir le planning d’arrêt  des machines et la planification des ressources nécessaires (corps de métiers, pièces de rechange, budget).

La mission de l’ingénieur ou du responsable maintenance englobe également une responsabilité financière : mise en place de tableaux de bord et suivi d’indicateurs, reporting, études d’investissements dans de nouveaux matériels, …Il doit gérer son budget afin d’optimiser les coûts de maintenance tout en garantissant une bonne disponibilité de l’outil de production. 

Enfin, c’est l’ingénieur qui assure le suivi des règlementations relatives à la protection de l’environnement et aux règles d’hygiène et de sécurité en vigueur applicables sur le site.

Maintenance industrielle : Où trouve-ton les postes de techniciens ?

En termes de répartition géographiquealors que pour des postes de service administratif et financier, on trouve une forte concentration de postes en région parisienne et dans les grandes agglomérations - les emplois de techniciens sont répartis de façon assez homogène sur le territoire. En effet, partout où il y a activité industrielle, il peut y avoir des postes de techniciens.

Les grosses entreprises ont souvent des équipes intégrées mais peuvent aussi faire le choix de sous-traiter cette activité à un prestataire extérieur. Pour les entreprises de plus petite taille, il n’est pas rare d’avoir un poste polyvalent travaillant sur tout le parc machine.

Retrouvez toutes les offres d'emploi technicien de maintenance, electrotechnicien, automaticien, ingénieur.

Maintenance industrielle : un métier qui se féminise lentement mais sûrement

Les femmes en maintenance industrielle

Qu’en est-il de la part des femmes en maintenance ? Les techniciennes sont-elles nombreuses ?

La part des femmes travaillant dans ce secteur d’activité reste encore faible, notamment au regard de la population active globale (dans laquelle elles occupent 48% des postes) : en 2014, 9% des effectifs de maintenance sont des femmes (source : Insee, 2014).

Maintenance industrielle : quelle orientation choisir ?

Pour se former au métier de technicien de maintenance, il existe plusieurs filières d’orientation. La voie éducative classique est la formation initiale.

A l’issue de la classe de 3e, l’élève prépare en 3 ans un bac professionnel : Bac pro MEI (maintenance des équipements industriels), Bac Pro ELEEC (électricité et de ses environnements connectés), BAC TMSEC (Technicien de maintenance des systèmes énergétiques et climatique) ou bac STI2D.

Après l’obtention du bac, le ou la technicienne de maintenance peut viser un diplôme bac+2 (niveau III). Il choisit alors de s’orienter vers des études « généralistes » dans lesquelles on valorise la polyvalence entre les diverses activités qui seront appliquées en industrie (mécanique, électrique, hydraulique et  pneumatique) : Bac+2 MS - maintenance des systèmes ou DUT GIM - Génie Industriel et maintenance. Le candidat peut aussi décider de se spécialiser en électricité (Bac+2 Electrotechnique) ou en automatismes et programmation industrielle (bac+2 CIRA Contrôle industriel et régulation automatique ou DUT GEII Génie industriel et maintenance).

Une fois le bac+2 validé, une licence (bac+3 – niveau II) permet au technicien de maintenance d'étudier plus en profondeurs certaines problématiques : contrôle industriel, instrumentation, organisation de la maintenance, gestion et maintenance des installations énergétiques,…

Il est également possible de poursuivre ses études par un diplôme d’ingénieur maintenance (Bac+5, niveau I) au sein d’une école d’ingénieurs et de certaines universités. Il existe des passerelles permettant de passer du bac +2 au bac+5.

Les salariés et demandeurs d’emploi peuvent également accéder à des formations proposées par des instituts indépendants. Ces formations débouchent soit sur un diplôme, soit sur un titre d’habilitation soit sur une certification.

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